Ce comics est vraiment à réserver aux fans les plus ardus de Batman et où de Spawn.
À savoir que sur les 176 pages de l’album, l’histoire en elle même n’en fait qu’1/3 du volume. Le second tier c’est la même histoire en noir et blanc et en vo, et la dernière ce sont les crayonnés. À cela se rajoute la galerie des couvertures. Ce n’est pas la première fois qu’Urban Comics fait le coup, et je ne suis vraiment pas fan de cette méthode, et autant je vois l’intérêt de la version crayonné, autant celle en noir et blanc est pour le moins dispensable.
Concernant l’histoire, Todd Mc Farlane est resté dans le très classique, et même si le scénario est maîtrisé, un peu plus de de fun aurait été préférable. La fin ouverture laisse par contre dubitatif. Depuis la dernière collaboration il s’est passé 30 ans, donc je donne peu d’espoir à une éventuelle suite.
Au dessin et à l’encrage on retrouve Greg Capullo et franchement il rien à redire sur ce point, Spawn étant sous le coup de crayon du dessinateur plus réaliste que jamais. Les couleurs de Dave McCaig donne une ambiance très sombre au récit, et mettent en valeur les dessins.
Au final, réservez vraiment cet achat aux fans inconditionnels, pour les autres le plaisir sera de courte durée, voir nul. De plus la redite en noir et blanc/ Vo aurait pu être omise, permettant ainsi un prix plus en adéquation avec le contenu.
Pour autant je ne regrette pas mon achat, même si je reste clairement sur ma faim.
( cet avis se base sur la version alternative avec une sublime couverture de Fabok Anderson )
